Quel est le fonctionnement de la période d’essai d’un cdi ou cdd ?

mai 27, 2019 0 Par Nico

Si la période d’essai n’est pas obligatoire, il est d’usage d’en fixer une dans le contrat de travail. Elle permet à l’employeur de vérifier les compétences du salarié et au salarié de s’assurer de la conformité du poste à ses aspirations. Elle est fixée dans le contrat de travail ou, à défaut, dans la lettre d’engagement. L’employeur ou le salarié peut y mettre fin avant son expiration en respectant un délai de prévenance et ce, sans avoir à justifier d’un quelconque motif.

Une durée encadrée par la loi

Le code du travail fixe une durée légale maximale de la période d’essai qui varie en fonction du poste occupé et si le salarié occupe un CDD ou un CDI.
La durée maximale de la période d’essai est ainsi :

de 2 à 4 mois renouvelables pour les salariés recrutés en CDI
de 1 mois sauf convention contraire pour les salariés recrutés en CDD de plus de 6 mois

Pour les salariés en CDD de moins de 6 mois, sa durée est adaptée dans le contrat de travail

La rupture de la période d’essai par l’employeur

Il n’existe pas de formalisme précis de la rupture anticipée de la période d’essai par l’employeur sauf s’il est disposé autrement.
Un délai de prévenance doit être respecté qui varie en fonction de la durée de présence du salarié dans l’entreprise à la date de la rupture (exception faite des périodes d’essai d’une durée inférieure à une semaine) :

pour une présence inférieure à 8 jours : 24 heures
pour une présence de 8 jours à 1 mois : 48 heures
pour une présence de 1 à 3 mois : 2 semaines
pour une présence supérieure à 3 mois : 1 mois

La rupture de la période d’essai par le salarié

De la même manière que l’employeur, le salarié est libre de rompre la période d’essai à tout moment.
Les délais de prévenance pour le salarié sont inférieures à ceux prévus pour l’employeur.
Deux cas de figure existent :